Elise ou la vraie vie analyse
1 - Introduction
2 - Le titre
3 - L'histoire
4 - La toile de fond
5 - Conclusion
Ce livre, écrit en 1967 par Claire Etcherelli a obtenu le prix Fémina en 1967. Il a été porté à l'écran en 1971 par Michel Drach qui a abordé tous les genres du cinéma français, avec une prédilection pour les sujets renvoyant aux débats de société tels que l'exclusion, le racisme, la justice, le travail ou la maladie.
Claire Etcherelli est un auteur fortement engagé dans la lutte pour la défense de l'Algérie. Encore, à ce jour, on retrouve son nom dans des prises de positions au profit de l'Algérie. Ainsi, elle fait partie du comité de parrainage de la revue périodique Algérie, littérature, action.
LE TITRE : Elise ou la vraie vie
De part la conjonction de coordination " ou ", il semble y avoir une dichotomie entre " Elise " et " la vraie vie ". En effet, cette césure paraît mettre en opposition les deux entités, comme si les deux ne pouvaient pas aller ensemble, se " côtoyer ".
C'est comme si " Elise ", entité provinciale, était incompatible avec " l'autre Elise ", la parisienne, qui mène " la vraie vie ". Il existe là un décalage. De part la force que dégage l'expression " la vraie vie ", on sent comme un étouffement de " Elise ". " La vraie vie " n'est-elle pas alors dominatrice d'Elise, la provinciale ? Ne pourrait-on pas ici rajouter le terme de " vie parisienne ", ceci en référence à l'image superficielle qu'elle a pu générer à un certain moment ?
Ceci se retrouve dans l'histoire puisque, en effet, Elise quitte sa vie de provinciale " insignifiante " pour vivre, au départ provisoirement, puis définitivement pense-t-elle, à Paris.
De plus, ce " ou " indique qu'Elise ne peut pas entretenir une dialectique avec " vraie vie ". En fait, il n'apparaît pas possible de lier les deux entités, les deux " concepts " par la conjonction de coordination " et " puisque les deux sont antinomiques et entretiennent une relation duale.
L'idée de " vraie vie "