Eloge de la foret et du sacré rencontre avec l'auteur
Lors de votre visite en classe vous avez discuté avec nous de ce qui vous a poussé à écrire votre livre : Du fond de ma cabane éloge de la forêt et du sacré. Vous avez parlé du rapport que vous entretenez avec vos fils, qui durant toutes ces années vous ont accompagné dans vos excursions en forêt et qui ont participé à la construction de certaines de vos cabanes. Vous vous décrivez comme un nomade qui aime se tenir près de l’empremier des choses. Personnellement, je ne suis pas une personne qui possède le besoin d’être près de la nature. Toutefois, elle détient mon plus grand respect.
Lorsque vous décrivez ce que représente pour vous la vie en forêt, vous y amenés plusieurs points positifs, en contrepartie dans votre description de la ville les points majeurs ressemblent plus à des défauts qu’à des qualités. J’aperçois une pointe d’ironie lorsque vous dites que : La ville recèle bien des possibilités. Il est facile d’y faire retaper les choses et les gens, dans la mesure où l’on peut payer.
Cette phrase laisse entrevoir une triste liaison entre les choses et les gens. Je ne peux pas être totalement en désaccord avec le fait que certains rapports entre hommes ne relèvent que d’échanges de biens et services de consommation. Cependant, c’est peut-être la naïveté de ma jeunesse, ou encore l’espoir en moi qui me pousse à croire que la majorité des gens ne peut pas regarder un être vivant sans ressentir quelque chose à son égard. Vous nous avez aussi dit ressentir de l’inconfort lorsque vous vous retrouvez dans une grande ville. Vous y venez généralement que pour enseigner la littérature. Dans un milieu d’étudiants, vous ressentez une sorte d’admiration envers l’ouverture d’esprit. Ouverture qui selon vous avec le temps tente à se refermer. Je