Embrassons nous folleville
Les scènes 1 et début de la scène 2 présentent un jeune homme timide Folleville contraint de se marier avec la fille d’un marquis Manicamp. Mais il ne peut se marier avec Berthe car il doit épouser Aloïse, sa cousine. Jusque là Folleville n’a pas pu lui dire que c’est impossible car à chaque fois qu’il essaie, le marquis lui montre toute son affection avec des « embrassons-nous ! » et il se sent pris au piège.
En quoi cet extrait est-il comique ? Pour cela nous montrerons premièrement que ces deux scènes ont une fonction informative, qui situent le cadre, les personnages et l’intrigue. Puis dans une seconde partie, nous donnerons tous les procédés qui rendent ce texte plaisant.
I- Fonction informative des scènes.
1.- • Cadre spatio-temporel : didascalie de 5 lignes qui situe la scène dans « Un salon Louis XV », on en déduit déjà que la pièce se situe à l’époque du règne de Louis XV (1710-1774). L’auteur décrit le salon dans un cadre parfait, les éléments du décor sont importants (vases en porcelaine, fauteuils, cheminée) car ils montrent la richesse du propriétaire, marquis de la grande aristocratie française.
• L’intrigue : elle est décrite dans la scène 1 dans le long monologue de Folleville. Le marquis de Manicamp veut par tous les moyens imposer le mariage de sa fille Berthe à Folleville. La situation est compliquée parce que Folleville est déjà promis à sa cousine Aloïse.
• Les personnages : Folleville, un chevalier, noble également, apparaît comme un personnage timide et passif, qui ne sait pas comment dire « non » au marquis. Toute la scène