Emile Zola
Grand écrivain naturaliste, Zola né en 1840 et meurt en 1902. Orphelin de père à l’âge de 7 ans, il étudie à Aix-en-Provence puis à Paris.
Ses débuts
Il entre à la librairie Hachette en 1862 pour ficeler des paquets puis il se fait apprécier et devient chef de publicité. Ce métier le met en contact avec des auteurs qui l’incitent à écrire des romans, des contes, et du théâtre. Il se fait surtout remarquer par des articles retentissants dans lesquels il défend l’œuvre de Manet. S’orientant ensuite vers le réalisme, il conçoit le projet des Rougon-Macquart et, de 1871 à 1893, travaillant sans relâche, publie les 20 volumes qui en constituent le cycle Le septième tomme, L’Assommoir, lui apporte le succès et la reconnaissance sociale.
Sa glorieuse carrière Il entretient des amitiés avec de grand écrivains comme Flaubert, Alphonse Daudet ou encore Edmond de Goncourt, relations qui ne sont pas toujours exemptes de jalousies. La traduction de ses livres dans toute l’Europe et sa participation à des revues étrangères l’élèvent au rang de représentant des lettres françaises. Il eut deux enfants avec une jeune lingère nommée Jeanne Rozerot, qui porteront après la mort de leur père le nom de Zola.
L’affaire Dreyfus En novembre 1897, Zola s’engage en faveur de Dreyfus et publie le fameux « J’accuse », article cinglant dans lequel il affirme que les coupables sont des officiers de l’armée ayant agi par antisémitisme. Condamné à un an de prison, il s’exile en Angleterre.
La fin de sa vie De retour en France en 1899, il meurt par asphyxie à son domicile trois plus tard à cause d’une cheminée qui tirait mal. On ignore si c’était une mort accidentelle ou criminelle. En effet, cinquante ans plus tard, un fumiste, Henri Buronfosse, nationaliste et antidreyfusard, avouera anonymement à un journaliste avoir bouché le conduit « pour enfumer le cochon ».
Source : « Le petit Larousse des grand écrivains français », Larousse, 2012