1586230553910500 Orphelin de père à sept ans, Emile Zola doit abandonner ses études et pratiquer divers petits métiers avant d’entrer, en 1862, à la librairie Hachette, où il est employé. Vite chef de la publicité, il commence à écrire des contes, dont un volume paraît en 1864. C’est à son ami Paul Cézanne, qu’il a connu au collège Bourbon d’Aix-en-Provence où ils étaient tous deux élèves, qu’il doit de rencontrer des peintres tels que Monet, Renoir, Sisley, Pissarro et Manet. Décidé à vivre de sa plume, il démissionne de la librairie. Emile Zola commence à publier des romans, dont Thérèse Raquin, qui est sa première réussite. Il n’a pas participé à la guerre franco-prussienne à cause de sa myopie. Sa carrière littéraire commence véritablement le 22 juillet 1872 lorsqu’il signe un contrat avec l’éditeur George Charpentier. Peu à peu ses romans lui valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet ou encore Tourgueniev. Le succès de L’Assommoir (1877), lui confère à la fois la notoriété et l’aisance économique. Sa maison de Médan devient, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant. Les grands romans de Zola tel que Nana ou Au Bonheur des Dames font de lui un des écrivain les plus célèbre et des plus riche de France. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, en 1895, Zola dénonce les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, Zola publie l’article J’accuse. Condamné à un an d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898. A son retour, en 1899, il est injurié et radié de l’ordre de la Légion d’Honneur, et meurt en 1902, asphyxié par le poêle de son bureau.