Emplois : qui a fait les frais de la crise ?
À l’approche des élections présidentielles en avril 2012, les questions sur l’emploi en France refont débat. Et pour cause le chômage a explosé depuis le début de la crise économique. Certains libéraux énoncent que ces causes sont dues à l’existence du SMIC élevé, de l’indemnité chômage généreuse et de la réglementation de l’emploi qui mettent en difficultés les sociétés à licencier. On peut se demander quels sont les autres causes de la baisse d’emploi ? Qui a fait les frais de la crise ?
Nous étudieront une première partie les conséquences des mesures gouvernementales sur le marché du travail. Puis dans une seconde partie nous verrons les catégories et les activités professionnelles touchées par la crise de l’emploi.
I- Les mesures gouvernementales
Le gouvernement joue un rôle essentiel dans la gestion de la hausse du chômage en effet certaines réforme peuvent entrainer des effets indésirable, prenons l’exemple de la réforme des retraites qui a pour but le passage de l’âge légal du départ à la retraite à 62 ans contre 60ans avant notre actuelle présidence. Il faut se poser la question du partage du travail des séniors et des jeunes. En effet les jeunes de moins de 25 ans représentent 15% des inscrits à pole emploi. Pendant cette période crise si les sociétés ne créaient pas d’emploi et que sont incitées à garder plus longtemps les séniors, elles recruteront moins de jeunes.
Dans le secteur public, le non-remplacement d’un fonctionnaire d’État sur deux qui part à la retraite atteint ses limites. En outre cette mesure a enregistré une diminution des effectifs de 24 000 postes entre 2007 et 2008. On peut prédire que ce non-remplacement pourrait baisser le niveau d’éducation de la jeunesse française car, selon une étude sur le chômage des jeunes en 2010, les non diplômés représentaient 40% des jeunes sans emploi alors que les jeunes ayant obtenu un master représentent 9 %. Et par conséquent, le non-remplacement