Empreintes digitales
Utilisation des traces et empreintes digitales à travers les époques.
On observe déjà des empreintes de mains (empreintes positives ou négatives) sur les parois des cavernes paléolithiques. On relève des traces digitales sur les poteries préhistoriques qui servent de signature dès -5000 aux Babyloniens et -1900 aux Chinois.
C'est suite aux travaux de Galton qu'on redécouvre l'utilisation des empreintes digitales comme moyen d'identification, en 1877
Après avoir étudié les écrits de Galton, le docteur et dirigeant de police Juan Vucetich crée en 1891 le premier fichier d'empreintes en Argentine. Il est aussi le premier à identifier un criminel par ses empreintes en 1892. Deux années plus tard, Sir Edward Henry, inspecteur britannique affecté à Bengale en Inde, met au point un système d'identification similaire à Vucetich, système qui est toujours utilisé dans les pays anglophones : le « système Henry » qui définit des familles, telles que boucles, arches, tourbillons
En France, c'est en octobre 1902, que les empreintes digitales sont devenues l'une des principales preuves lors des enquêtes policières après une investigation (empreintes sur une bougie) conduisant à l'arrestation d'Henri-Léon Scheffer, déjà fiché pour vol et abus de confiance. En 1907, suite a un décret de l’académie des sciences, les empreintes digitales sont enfin considérées comme des preuves. Jusque dans les années 1980, les policiers doivent recouper manuellement des milliers de fiches cartonnées réparties dans différents fichiers régionaux. C'est une affaire en 1987 qui accélère la création du Fichier automatisé des empreintes digitales (FAED) qui est institué par le décret du 8 avril 1987. Ce fichier et géré par le ministère de l'Intérieur. Depuis la loi d'orientation pour la sécurité intérieure de 2002, il s'étend aux empreintes palmaires
Le 20 janvier 2010 est réalisée une première pour la police technique et scientifique : un voleur est démasqué par ses empreintes