Entraînement à la dissertation Sujet :
Dans les Psaumes on lit :
« Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, (…) tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’est aucun qui fasse le bien. Non pas même un seul »
Jusqu’à quel point cette citation vous permet-elle de lire les œuvres au programme

Plan détaillé :

I- L’empire du mal :

1- les hommes égarés : absence de repères moraux et sociaux :

Rousseau : « Je méditais donc sur le triste sort des mortels flottant sur cette mer des opinions humaines, sans gouvernail, sans boussole, et livrés à leurs passions orageuses, sans autre guide qu’un pilote inexpérimenté qui méconnaît sa route »p53

Shakespeare : Macbeth tue le roi sans aucune considération des lois morales et sociales, ne le précise-t-il pas lui-même en les présentant comme des raisons qui doivent le retenir face à la tentation du mal quand il se dit :
« … Il est ici sous double garantie : / En premier, je suis son parent et son sujet, / Deux forces contre l’acte ; et puis je suis son hôte, / Qui devrais contre ses meurtriers fermer la porte, / Non prendre le couteau moi-même »

Giono : lors de la veillée mortuaire, les femmes réunies se moquent des conventions sociales et des convenances (p27). Elles sont battues en brèche par un discours libre et libéré de toute contrainte de bienséance qui convoque le mal : médire en vue de se divertir et tuer l’ennui. Les crimes moraux abondent dans l’œuvre : meurtre, inceste (P21), adultères de Thérèse (le Muet, Rampal)

2- l’omniprésence du mal :

Rousseau : Face à l’ordre qui règne dans l’univers, le tableau du genre humain semble être chaotique car régi par le désordre et le mal :
« Le tableau de la nature ne m’offrait qu’harmonie et proportions, celui du genre humain ne m’offre que confusion, désordre !... Je vois le mal sur la terre. » P 70-71

Shakespeare : le tableau de l’Ecosse tel que le présente Ross (acte