En attendant godot
Tout d’abord, nous allons étudier la mise en scène et l’absurdité de cette pièce. Nous verrons par la suite comment Beckett a abordé la condition humaine grâce à la particularité de son écriture.
Comme dans sa pièce « En attendant Godot », Beckett nous présente une scène sans grands éclats. « Une toile de fond en trompe l’œil » représente un ciel ni ensoleillé, ni pluvieux. Le temps semble neutre.
Le paysage ne possède rien de particulier « Une plaine dénudée ». On suppose qu’il n’y a ni arbre, ni fleur, ni roche ou autre pouvant remplir l’espace de la scène. Seul un mamelon, au milieu, occupe la place.
Le paratexte nous indique que l’herbe de la colline, où se situe la protagoniste, est brulée. Cet état a sûrement été provoqué par le corps de Winnie et Willie qui s’y allongent incessamment.
La mise en scène se trouve être un maximum de simplicité et de symétrie (« au centre précis de celui-ci » l.3).
Contrairement aux paroles du personnage, les didascalies sont très nombreuses. Tous les gestes, les sons, les silences, sont indiqués. Grâces à ces précisions, on remarque le jeu absurde de Winnie. Elle ne bouge presque pas et ne dit quasiment rien. Elle s’occupe du mieux qu’elle peut avec les objets qui se trouvent dans son cabas : « une brosse à dent » (l.34), « un tube de dentifrice aplati » (l.35) et le « capuchon » (l.36) de ce dentifrice. La présence de ce capuchon est rappelée pendant une grande partie de la scène.
On assiste