En Quoi Cette Arbre Est Spectaculaire
En quoi sa beauté est surnaturelle et inquiétante ?
L’auteur décrit le hêtre comme un symbole de vie. En effet dès les premières lignes, il fait une description hyperbolique de l’arbre « d’une étoffe qui le mettaient à cent coudées au-dessus de tous les autres arbres, même de tous les autres arbres réunis ». On observe aussi que le narrateur décrit la beauté et la vitalité de l’arbre « d’un feuillage ardu […] d’une beauté rare ». Giono s’attarde à décrire uniquement sa beauté sans toutefois préciser ou révéler ce qui se cache derrière ses feuilles. Il met en œuvre une personnification de l’arbre en nous le montrant plutôt comme un monstre « ses longs poils cramoisis, ses mille bras entrelacés de serpents verts ». En effet même si au début du texte, Giono nous montre la beauté de l’arbre, par la suite il nous le décrit différent car même si l’hêtre est un symbole de vie, il porte en lui la mort. Comme nous le montre Les bêtes autour de l’arbre qui sont alors associées à une vision macabre et funeste « Il était constamment charrué et bouleversé de corneilles, de corbeaux et d’essaims. », « sang des oies sauvages sur la neige » qui est une allusion à Perceval. On remarque alors un crescendo qui s’établit à la fin de la description car l’hêtre devient l’objet d’un spectacle pour divertir. Un vocabulaire théâtral apparaît (« les gradins de l’amphithéâtre » Et l’effet produit par ce spectacle est marqué par le verbe « hypnotiser ». Le hêtre semble incarner un artiste, il semble être placé au centre de l’univers. En effet dans l’extrait, on retrouve les quatre éléments élémentaires : le feu « brasier », l’eau « embrun » ainsi que l’air et la terre.