En quoi la photographie des années 1960 à nos jours a-t-elle contribuée au développement du concept « l’art c’est la vie »
La photographie est entrée dans le champ des arts plastiques qu’à partir des années 1960 et elle n’en n’est jamais ressortie, elle est de plus en plus présente dans notre société, en 1960, la photographie entre également peu à peu dans les lieux d’exposition. Le quotidien, la vie, le banal, l’intime deviennent peu à peu des « thèmes photographiques » de prédilection pour certains artistes. La photographie est étroitement liée à la vie, à la vie des artistes, à partir de cette décennie, les artistes photographient le monde qui les entoure, il photographie ce monde tel qu’il leur est présenté. Aujourd’hui encore, la photographie permet de capter des moments du quotidien, ces moments de vie se retrouvent encore exposer, certains artistes encore aujourd’hui et cela grâce aux années 1960 photographie le banal, et parfois même dans tout ce qu’il peut avoir de trivial, on peut penser à Andres Serrano qui photographie des morts à la morgue, ses images sont effroyablement liées aux questions de la vie et de la mort, et aux questions du banal, de l’intime etc. La photographie envahit notre quotidien et réciproquement, le quotidien envahit la photographie. La question qui serait légitime de se poser, est alors la suivante : en quoi la photographie est-elle étroitement liée à la vie mais aussi à l’art ? Pour répondre à cette question je commencerai par une analyse des documents présentés pour enfin construire une réflexion autour de la problématique. J’ai choisi d’axer mon analyse autour de la photographie de Sophie Calle tirée de sa série « les dormeurs ».
Le document n°3 présente une photographie de deux photographies en noire et blanc, photographies tirées de la même série des « dormeurs » de Sophie Calle, la photographie présentée est en fait une vue d’installation réalisée en 1979. Cette performance inhabituelle commence le 1er avril 1979 à 17h