Une pièce de théâtre respectant l'unité de temps devrait représenté une histoire se déroulant en environ 24 heures maximum, ce que Musset ne respecte pas non plus puisque l'histoire de sa pièce s'étale sur plusieurs jours. La rèle de bienséance n'est également pas quelque chose de respectée: le Duc est un débauché, aimant les femmes et la sexualité, des meurtres comme par exemple l'empoisonnement de Louise sont joué face aux spectateurs alors que normalement une mort doit être indirectment annoncée par un personnage sur scène.
Ce qui pose egalement un soucis dans la représentation scènique, c'est le fait que Lorenzo est un presonnage extrêmement complexe: il détient une personnalité aux facettes tellement variées qu'il est très difficile de savoir comment le jouer. Il se trouve partout, dans presque toute les scènes, il passe de l'homme ingrat et vicieux au héros bon qui veut delivrer le peuple d'un tyran, choisir comment l'interpreter est donc énormément complexe pour un metteur en scène ou un acteur.
De plus, Lorenzaccio est une pièce de théatre composée de 39 scènes, ce qui est énorme. Cette pièce montre beaucoup trop de choses, il faudrait au moins six ou sept heures pour la jouer, il est donc ipossible de tout montrer en une représentation, retirer certaines scènes est donc un travail necessaire pour les metteurs en scènes. Pleins d'interprétation sont possibles, par exemple J-P Vincent représente le monde luxuriant et noit de la politique présentée par Musset, ainsi que les côtés ange et pouritture de Lorenzo. Y. Beaunesne quant à lui met en avant le mythe moderne d'une jeunesse désorientée et contre la politique mise en place que nous montre aussi Musset. Il décide également de représenter Lorenzo avec un coté sombre mais franc. L'homosexualité entre Lorenzo et le Duc n'a egalement pas été soulignée par tout les metteurs en scène, J. Vilar par exemple l'a montré, au contraire de