Français
Cours du 03/05/10
Madame jules : une femme naturelle et sensuelle
Madame jules est présenté comme une femme pleine de naturelle. Sa coiffure n’est pas élaboré, ses cheveux sont « simplement tordus en grosses tresses ». L’adverbe « simplement » montre que cette coiffure n’a pas demandé de grands d’efforts. De plus, les cheveux les cheveux sont tordus ce qui ne fait référence à aucun projets précis. Enfin, l’adjectif « grosses » ne désigne pas le volume des tresses mais le caractère grossier de leur réalisation. De la même manière, Clémence ne craint pas le « désordre ». Madame Desmarets est encore comparée à une plante qui est « ranimée dans l’eau ». Pour être fraîche, elle n’a pas besoin de cosmétique, l’eau lui suffit. Elle fait preuve de beauté élémentaire.
Clémence est une femme voluptueuse. Tout dans son portrait évoque la sensualité. Les sens sont évoqués dans le texte : « la vue et le touché » mais aussi l’odorat sont stimulés par sa peau « blanche » et « fraîche » et son parfum. C’est une épouse caressante, « toujours tendre ». La simplicité est le comble du raffinement et nécessite un travaille « minutieux ». Se montrer séduisante aux yeux de son mari représente pour Clémence des « devoirs » et « soins ». On est donc loin de l’improvisation que laisse supposer l’adverbe « simplement ». Le vêtement a son importance : elle est «parée pour la nuit d’un élégant peignoir et de mousselines. Elle se parfume. L’entrée de madame Jules dans la chambre nuptiale est soigneusement mise en scène : le mari n’a pas accès au cabinet de toilettes et ne voit rien de ce qu’elle y fait. Pour lui, cela reste « mystérieu[x] ». Enfin, par le charme qui émane d’elle, elle peut être comparée à la plus habile « courtisane ». D’ailleurs, Balzac en cite trois particulièrement célèbre : Joséphine, Césonie et Diane De Poitiers. Elle est de même présenter comme supérieure puisqu’elle est encore jeune. C’est une femme sans ombre qui n’a que des vertus et des qualités,