En quoi un témoin est-il utile à l’historien ?
Pour un historien la recherche de source est l’une de ses premières étapes : recherche d’un lieu, des correspondances, des registres, des journaux intimes, des témoins vivants, la propagande d’époque, des photos des vidéos. Parmi toutes ces sources le témoin vivant peut faire partager tous les sentiments qu’il a ressenti durent le moment étudié, les événements qu’il a vécu durant cette période.
Il faut savoir aussi que lorsque l’on parle de source orale ou de témoignage, on parle toujours d’un entretien réalisé par un historien avec quelqu’un qui parle de sa vie ou qui livre une opinion.
Mais le témoin à un défaut c’est qu’il raconte sa propre version des choses qu’il a vécu et selon son ressentiment, il peut donc l’avoir modifié. L’historien doit par conséquent obtenir un grand nombre d’entretien avec des témoins vivants différents pour se faire une idée de ce qui s’est passé dans l’ensemble pour une période donné.
Ensuite la seconde étape de l'historien est de savoir ce qu’il fait de tous ces témoignages. Il ne doit jamais prendre pour preuve les sources qu'il dispose. Il doit conserver une attitude critique de ces documents. C'est ce doute permanent qui fait l'une des spécificités de l’historien.
Pour conclure, il existe une symbiose entre l’historien et le témoin. Les deux personnages ce complète l’un apporte l’information et l’autre l’analyse et le raconte. Et pour finir, voici une citation de François Hatog :
« Le témoin et l’historien ? Le problème semble réglé depuis longtemps : pratiquement et épistémologiquement. Le