L'échiquier du mal de l'auteur américain Dan Simmons, est paru pour la première fois en 1989 aux États Unis sous le titre du Carrion comfort. Le roman est composé de deux tomes qui a eux deux sont constitués de 78 chapitres, et dans lesquels le lecteur peut suivre l'histoire de Saul Laski,un juif qui a réussi à échapper au camp d'extermination de Chelmo en 1942 et qui recherche le bourreau nazi qui l'a humilié en pénétrant dans son esprit et utilisé comme pion durant une partie d'échec .En 1980 , cette recherche va le mener à Charleston aux États Unis où il va retrouver sa trace après une série de meurtres inexpliqués et essayer de tuer ce « vampire psychologique », comme il le surnomme. Nous nous demanderons en quoi l'image du vampirisme proposée dans L'échiquier du mal est originale et innovante .Nous verrons tout d'abord pourquoi le roman est originale, puis pourquoi on peut dire qu'il innove l'image du vampirisme.

L'originalité de l'œuvre ressort tout d'abord dans le fait que les vampires sont des vampires psychologiques, ils pénètrent l'esprit des victimes et les manipulent pour s'en servir comme arme, protections et domestiques comme par exemple Mélanie Fuller qui se sert du père de Nathalie Preston pour se défendre de Mr Thorne dans le tome I, de la famille Warden et du docteur Hartmann dans le tome II, ou encore Nina Dreyton qui manipule son assistante Mrs Kramer. Le terme de « vampires psychologiques » est d'ailleurs utilisé plusieurs fois dans les tomes , surtout dans le tome I, lorsqu'on parle des personnages manipulateur comme Mélanie Fuller ou William Borden ce qui créer une insistance sur la particularité des vampires et marque la volonté de l'auteur à donner un nouveau genre de vampires.
Puis par le fait que les vampires agissent dans un cadre politique et historique contemporain .Ainsi on a la Shoah,l'un des personnages principaux, Saul Laski, en est rescapé et on à l'idée dans le récit de son évasion, et les conditions, que la