Encapsulation
Chaque couche du modèle OSI a une fonction déterminée. Nous avons vu que la couche en cours utilise les services de la couche au-dessous d’elle qui, à son tour, en offre pour la couche du dessous. Cette corrélation indique bien que certaines informations peuvent se retrouver d'une couche à une autre. Cela n’est possible que grâce au principe d’encapsulation. L’encapsulation consiste à encapsuler. En d'autres termes, elle consiste à envelopper les données à chaque couche du modèle OSI. Quand vous écrivez une lettre (pas un mail), vous devez la glisser dans une enveloppe. C’est à peu près le même principe dans le modèle OSI : les données sont enveloppées à chaque couche et le nom de l’unité de données n'est rien d'autre que le nom de l’enveloppe. Les PDU forment une sorte d'enveloppe qui contient deux choses : la donnée en elle-même et l’en-tête spécifique à cette couche. La partie « donnée » de ce paquet est composée de la donnée initiale, mais aussi des en-têtes des couches qui la précèdent. Il existe une toute petite formule mathématique définissant la relation entre les couches. Considérons l’image ci-dessous :
Soit C une couche du modèle OSI. La couche C + 1 utilise les services de la couche C. La couche session utilise les services de la couche transport, par exemple. La donnée que la couche C + 1 transmet à la couche C est appelée SDU tant qu’elle n’a pas encore été encapsulée par cette dernière. Si, par contre, la couche C encapsule ce SDU, on l’appelle désormais… PDU. Quelle est donc la relation entre le PDU et le SDU ? Dans une couche C, le PDU est le SDU de la couche C + 1 plus son en-tête (couche C). Ce SDU ne devient un PDU qu'après l’encapsulation. La couche C ajoute des informations dans l’en-tête (header) ou le pied (trailer), voire les deux, du SDU afin de le transformer en un PDU. Ce PDU sera alors le SDU de la couche C - 1. Donc le PDU est un SDU encapsulé avec un en-tête.
Voici la constitution d'un PDU :
Tenez,