Enfant a naitre (droit europeen)

2143 mots 9 pages
L’enfant à naître I. Un statut juridique imprécis B.L’absence de personnalité juridique II. Une protection juridique limitée B. Le recours à la libre appréciation des Etats I. Un statut juridique imprécis L’article 2 de la CEDH consacre le droit à la vie mais sans en préciser le commencement ; l’article 16 du code civil mentionne quant à lui le commencement de la vie d’un être humain mais sans le définir. Ce qui est antérieur à celui-ci n’est pas non plus mentionné ni traité dans le code civil. On peut donc se demander si le droit français considère que le commencement du droit à la vie est fixé au moment de la conception ou au moment de la naissance de l’enfant à naître. Ces deux points de vue inconciliables relèvent de considérations philosophiques voire même religieuses. Dans l’arrêt Vo vs F rendu le 8 juillet 2004, la Cour européenne refuse d’ailleurs de déterminer à quel moment commence le droit à la vie. La loi Française ne s'est préoccupée du fœtus en tant que tel qu'à travers la répression de l'avortement puis la loi sur l'interruption de grossesse. En effet, après des débats parlementaires houleux, l’adoption de la loi du 17 janvier 1975 dite « VEIL » relative à l’IVG, autorise les femmes à demander une IVG lorsque leur grossesse les place dans une situation de détresse. C’est l’article L.2212-1 du Code de santé publ qui prévoit cela. Le Conseil d’Etat,puis la Cour de cassation dans un arrêt rendu le 27 novembre 1996 à propos du délit d’entrave à l’IVG, a affirmé que l’ensemble des dispositions issues de la loi de 1975 et de celle du 31 décembre 1979, de même que les dispositions pénales de l’article L.162-15 du Code de santé publ ne sont incompatibles ni avec l’article 2 de la CEDH, ni avec l’article 6 du Pacte international sur les droits civils et politiques. Ces deux textes reconnaissent en effet, l’existence, pour toute personne, d’un droit à la vie protégé par la loi. La loi du 4 juillet 2001 porte notamment de 10 à 12

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