Enfants soldats
On les appellent "Little bees" en Colombie - "Kadogos" en RDCongo - "ou - "Small-soldiers" au Liberia, selon Amnesty International, on compte au moins 300.000 enfants soldats dans le monde. Et ce nombre ne cesse d'augmenter car la plupart des pays qui sont en guerre depuis des années voient leurs adultes disparaître les uns après les autres. Alors, pour continuer à combattre les adversaires, on compte sur les enfants que l'on envoie au front.1
On les trouvent actuellement en Afghanistan, Algérie, Angola, Azerbaïdjan, Bangladesh, Birmanie, Burundi, Cambodge, Colombie, Congo, Erythrée, Ethiopie, Iles Salomon, Inde (Andhra Pradesh, Cachemire), Iran, Irak, Israël, Kosovo, Liban, Liberia, Mexique, Myanmar, Népal, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Papouasie, Paraguay, Nouvelle Guinée, Pérou, Philippines, République démocratique du Congo, Russie (Tchétchénie), Sierra Leone, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Tadjikistan, Tchad, Timor oriental, Turquie et Yougoslavie.
Que fait cet enfant pauvre à qui l'on promet le paradis s'il donne sa vie pour son pays ? Que fait-il si on lui promet de belles bottes, des vêtements, de belles armes pour se sentir en sécurité et une famille remplie d'enfants ? A-t-il la possibilité de refuser l'enrôlement alors qu'à son âge il est totalement naïf et inconscient du danger qui le menace ?
Les armées savent manœuvrer efficacement pour recruter un enfant. La plupart du temps, des militaires kidnappent les enfants dans les écoles, les stades, les églises et dans les rues. Certains n'ont alors que 6 ans.,Parfois les enfants rejoignent volontairement les rangs de l'armée. En effet, que fait un enfant lorsque toute sa famille a été tuée et qu'il se retrouve dans la rue sans rien avoir à manger ? Eh bien il accepte de s'engager dans une fraction de l'armée en échange de repas quotidiens.
Car pour accentuer un peu plus le traumatisme de ces enfants, l'armée va leur faire subir des rites et une discipline des plus ignobles : une