Ennemi beaudelaire
Tiré du cercueil Les Fleurs du Mal écrit par Charles Baudelaire (1821-1867) poète français. Son père meurt quand il n’a que 6 ans, n’accepte pas le remariage de sa mère. Placé sous tutelle judicaire (dépense sans compter dans l’alcool, l’art et l’amour). Ne pouvant pas toucher à l’héritage paternel, devient journaliste et critique d’art pour pouvoir vivre. Les Fleurs du Mal (1857) fait scandale et est condamné pour quelques poèmes traitant l’homosexualité féminine (« Lesbos », « Femmes damnées »). Auteur INCLASSABLE
Intégré à la section Spleen et Idéal.
1. Spleen Baudelairien
a. Le temps redoutable sur le plan humain
Evocation au début du poème de la jeunesse: impression d’un poème lyrique.
Jeunesse bouleversée par des « orages », « le tonnerre et la pluie »
Conclusion négative sur « Bien peu »
Exclamation, interrogations (4ème S) > lamentation de B.
Evocation de la douleur « O douleur! » *2
Temps lié à la mort « tombeaux »
L’ennemi c’est le temps.
Temps personnifié, majuscule, « ronge le cœur », « mange la vie » > Parasite
Ici il se fortifie « Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! »
Nous nous affaiblissons, le temps se « fortifie » et « croît ».
> Le temps aura raison sur «nous »
Ravage du temps sur l’Homme « mange la vie »
b. Le temps redoutable sur le plan poétique
Orage > Romantisme.
Jardin = création artistique
Le romantisme a ravagé la création artistique.
Il n’a plus d’inspiration avec le Romantisme
« Voilà que …Et que »: Il a vieilli (saisons : représentation symbolique des étapes de la vie, métaphore de la vieillesse: autonome) mais surtout ses idées.
> Il n’a plus d’inspiration car le romantisme détruit son inspiration
Inspiration qui s’essouffle et demande à être renouvelée.
Poème du spleen (douleur est évoquée). Peur du temps qui passe et donc de ne plus être inspiré. (vieillesse)
Idée de la mort qui se profile, conscience de la fin, donc angoisse, perte