Enonciation
On oppose l’énonciation à l’énoncé (cm la production au produit). A partir des 80’s, 2 gd courants se disputent le champ énonciatif.
Le « courant énonciatif » part de l’analyse de certaines unités de la langue cm les déictiques qui ont 1 statut clairement énonciatif. Ctt analyse s’éttend progressivement à d’autres unités, puis à l’énoncé entier. Notion de catégories énonciatives est centrale ; ce courant s’efforce de partir autant que possible des termes de la langue. Inspiration néo-structuraliste et européenne.
Le « courant pragmatique » ms qui revendique aussi parfois étiquette énconiative. Part de catégories notionnelles pour en chercher ensuite les marques linguistiques. Il est plus philosophique, et travail plus sur le langage en acte (les mécanismes conversationnels par exemple). Il est d’inspiration logique et anglo-saxonne. Bien implanté en UK et Us, mais aussi développé en France.
L’interrogation s/ l’énonciation cm prise en charge individuelle du langage pr dire le monde, est cruciale qd on parle de littérature car elle constitue ds notre culture, le lieu imaginaire de l’irréductible singularité de la parole.
I. Les approches énonciatives
1. La situation d’énonciation
Tout énoncé est le produit d’1 évènement unique, son énonciation qui suppose un locuteur, un allocutaire, un lieu, et un tps particulier. Ces éléments définissent la situation d’énonciation. La notion n’est pas aussi évident ds les textes littéraires que ds l’échange linguistique ordinaire. Le lecteur d’1 roman, poème, n’a pas de contact direct avec le sujet qui a crit le txt ; pour des raisons matérielles déjà, mais aussi raisons + abstraites : il est de l’essence de la littérature de mettre en relation l’auteur et son lectorat à travers l’institution littéraire et ses rituels. Ctt spécificité de l’énonciation littéraire, affecte la S.E