Enonciation
Notion de partage. Assemblage de mots.
Le fait de communiquer c’est de transmettre un message. Qqn va dire qqch = transmetteur et qqn qui reçoit = le récepteur. On choisit de se servir d’une langue qui est commune au transmetteur et au récepteur. Lorsque nous parlons, écrivons, nous produisons des phrases.
Qu’est-ce qu’une phrase ?
Les mots doivent s’agencer sur le plan grammatical et sémantique cad qu’une phrase dans une langue donnée doit répondre à une certaine organisation qui est propre à cette langue-là qui fait que c’est acceptable ou non. (SVC). Une phrase peut être indépendante tandis que l’énoncé est dépendant d’un contexte pour pouvoir être interprété correctement.
Benveniste => pour qu’il y ait langage, il faut un sujet (énonciateur), un autre sujet (autre énonciateur) qui peut être physiquement présent ou autre.
La non-personne chez Benveniste => en latin signifie personnage de théâtre. Ne renvoie pas à l’environnement « je » ou « tu » mais à une chose, une personne, ou, à une entité distincte et objective du sujet discourant.
Chez Benveniste, on a deux énonciateurs, une situation,
On produit des énoncés où il n’y a aucune subjectivité. On donne un point de vue => position d’affirmer. Une phrase par définition, surtout lorsqu’elles sont écrites, n’a pas d’histoire => pas besoin de savoir quand, qui, où cette phrase a été produite. Réception d’un message se fait par un canal : si le canal est mauvais => message mal reçu donc il est mal compris. Un message = objet d’interprétation => possibilité d’erreur, d’incompréhension, etc. Dans la mesure où dans un msg il peut y avoir plusieurs interprétations possibles, et la bonne interprétation est un cas d’ambigüité =< jamais absolument sûr qu’on a interprété correctement ce que autrui a voulu dire.
Analyse que l’on fait des écrits => distributionnelle => contraintes sur les mots que l’on emploie. Il y a une classification => taxinomie :