L’enquête SINE :

Le texte que nous avons étudié est tiré en majeur partie d’une enquête SINE réalisé par l’INSEE.
Le but de cette enquête est d’élaborer un système d’observation des entreprises nouvellement créées. Ce dispositif vise à analyser les conditions de développement et les problèmes rencontrés par les jeunes entreprises lors des 5 premières années de leur existence (difficultés financières, mécanismes conduisant à l’embauche de salariés, ouverture des marchés...). Cette étude permet également de cadrer les données de suivi (par exemple le taux de survie des entreprises) et de suivre les effets de la création d’entreprises sur l’économie (emploi,Chiffres d’affaires, réseaux...), nationalement, régionalement et sectoriellement.
Selon cette enquête, le devenir économique d’une entreprise culturelle dépend de son sous-secteur d’activité. On distingue 6 sous-secteurs d’activités au sein du secteur culturel : les arts visuels, le spectacle vivant, le patrimoine, l’édition de livres, l’audiovisuel et les produits culturels.
Les entreprises des arts visuels, du spectacle vivant et de l’édition éprouvent plus de difficultés à s’implanter que les autres entreprises. En effet, la concurrence directe est extrêmement préjudiciable pour le spectacle vivant et les entreprises de produits culturels du fait d’une consommation exclusive de ces biens, du risque de copiage et d’une clientèle locale restreinte. Néanmoins, une fois leur notoriété faite leurs chances de survie excèdent celles des autres entreprises.
En ce qui concerne les autres secteurs, la concurrence directe n’est pas néfaste, elle engendre un effet de synergie, c’est-à-dire une certaine complémentarité de leurs activités et une main d’œuvre facilement redéployable pour de nouveaux