Enquête immobilière: arnaques
Pour un étudiant, la quête de l’appartement ou du studio idéal s’apparente souvent à un véritable parcours du combattant. Moins aguerris et plus vulnérables, ils sont même devenus la cible privilégiée de nombreuses arnaques ou autres fraudes immobilières. Mais ils ne sont pas les seuls à se faire pièger.
Les régies lyonnaises
Une enquête publiée par la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) révèle que 77% des régies immobilières de Lyon sont en infractions. a fait l'effet d’une bombe dans le monde feutré des régies lyonnaises. Car cette enquête, réalisée dans 51 départements auprès de 1070 officines, confirme ce que nombre de locataires vivent au quotidien. Et encore. Des chiffres qui n’atteignent pas la régie Favre-De Fos qui selon son PDG Alain De Fos « ne fait pas partie de ces régies ». L'Association lyonnaise pour l’insertion par le logement (Alpil) et l'UFC Que Choisir sont les principales structures sur la place lyonnaise qui accompagnent les locataires en difficulté avec leur régie. L’Alpil a lancé une importante enquête intitulée “le Marathon des locataires". Quant à l’UFC Que choisir, elle a placé la rentrée sous le signe de la défense des locataires et des co-propriétaires. Concernant les régies avec lesquelles ils ont eu le plus de problèmes,pour l’Alpil, il s'agit de Foncia et Simonneau. L’UFC Que choisir pointe également Foncia mais aussi Urbania et Gestrim/Lamy.
Place aux témoignages
Marc Uhry, chargé de mission à l'Alpil : Il reçoit des locataires toute la journée. Mais c'est lui-même qui a dû aller devant les tribunaux pour reprendre sa caution. “Quand j'ai quitté mon appartement de la Croix-Rousse, ils ont refusé de me rendre mes 1200 euros et m'ont demandé 1000 euros pour effectuer des travaux liés à une soi-disante dégradation de l'appartement. Devant le