« Entrer dans la vérité de l’écriture c’est se défaire de soi, et non, comme on le dit naïvement, être soi-même. » r. millet, la confession négative
PARTIE 1 Entrer dans la vérité de l’écriture c’est se défaire de soi.
Ecriture comme lieu de l’imagination pure
1.1 Science-fiction on sort de la réalité pour entrer dans un monde complètement fictif
Exemple : Pierre Boulle, La planète des singes
1.2 L’écrivain s’identifie avec un personnage fictif qu’il fait passer comme réel
Exemples : Diderot, La religieuse Houellebecq, La carte et le territoire
Ecriture comme recherche d’objectivité totale
2.1 Roman réaliste narrateur externe , écriture à la troisième personne, personnage comme type humain
Exemple : Balzac, La maison du chat qui pelote.
2.2 Nouveau Roman narrateur externe, qui n’explique pas les événements, mais il les décrit seulement à travers un « je anonyme », personnage défini par des « coups d’œil rapides, par des contacts fugitifs » (N. Sarraute, L’Ere du soupçon)
Exemple : Robbe-Grillet, La Jalousie
L’écrivain se regarde de l’extérieur. Il cesse d’être assemblé (Larousse : « se défaire = cesser d’être assemblé ») et il se présente comme un double.
3.1 écrivain enfant – écrivain adulte
Exemple : M. Yourcenar, Souvenirs pieux (« l’être que j’appelle moi », « cet enfant du sexe féminin »)
3.2 écrivain – sa conscience.
Exemple : N. Sarraute, Enfance (début)
PARTIE 2
Entrer dans la vérité de l’écriture c’est être soi-même 1 Autobiographie comme récit vrai (Philippe Lejeune, le « pacte autobiographique »), où l’écrivain est supposé raconter au lecteur ses vertus et ses fautes
1.1 L’écrivain déclare présenter sa personnalité dans sa totalité Exemple : Rousseau, Les Confessions (Préface)
1.2 L’écrivain raconte des épisodes de sa vie où il montre ses fautes
Exemples : Rousseau, Les Confessions épisode du « petit ruban couleur