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Admin 15 mai 2013 Banque & Finance No Comment
Le secteur bancaire marocain est défini comme fort concurrentiel avec des ressources humaines et techniques très restreintes. Malgré ce contexte, le potentiel de croissance est relativement important pour les banques de détail au Maroc.
Que ce soit au travers de la promotion de la bancarisation, de l’équipement des clients en nouveaux produits et services financiers ou encore du renforcement de la fidélité, les leviers de développement ne manquent pas. C’est en substance ce qui ressort de l’étude réalisée par le cabinet stratégique Roland Berger sur le niveau de bancarisation de la population, l’équipement en produits et services financiers et les usages des clients des banques marocaines. «Le niveau de bancarisation de la population marocaine reste dans l’ensemble faible y compris au sein de la population urbaine, avec de véritables pistes de progression au sein de certains segments», est-il indiqué dans l’étude.
En effet, 41% des Marocains résidant en milieux urbains disposent d’un compte bancaire. Ramené à l’ensemble de la population (urbaine et rurale), ce taux n’atteindrait que 23%.
Dans le paysage bancaire marocain, 4 banques concentrent près des 3/4 des bancarisés. L’écart est donc marqué par la Banque Centrale Populaire (30% de part de marché) par rapport à ses concurrentes (respectivement 16% de part de marché pour Attijariwafa bank, 16% pour la BMCE et 13% pour Al Barid Bank). Bien que la classe moyenne soit fortement représentée, celle-ci reste relativement peu bancarisée. Ainsi, 59% de la clientèle dispose d’un niveau de revenu entre 2.000 et 8.000 DH par mois.
D’autre part, si chaque banque affiche des spécificités dans la structure de son fonds de commerce, un profil «type» du client peut toutefois être dressé à l’échelle nationale. La clientèle des établissements de crédit est essentiellement masculine (63% de la population bancarisée) et un peu