Environnement
article: http://climatcopenhague.blog.lemonde.fr/2010/02/02/copenhague-restera-definitivement-un-echec
« La nature vaincue, c'est la destruction de l'homme »Edgar Morin fait part de l'importance de la relation entre l'homme et la nature. Dès la fin des années 1970, la réflexion sur les problèmes environnementaux n’était déjà plus cantonnée aux seuls cercles écologistes. L’environnement était devenu un objet de préoccupation des États. Mais ce n’est qu’en 1992, lors du sommet de la Terre à Rio, qu’ils ont finalement reconnu la nécessité d’agir dans le cadre d’un "partenariat mondial"..
Nécessité d’autant plus grande, dans le cas du changement climatique, qu’à la différence de certains problèmes écologiques qui sévissent à l’échelle d’une région ou d’un pays, ce phénomène fait peser sur la planète une menace globale. Après le temps de la prise de conscience, l’adoption de la Convention-cadre sur le changement climatique à Rio en 1992, puis du protocole de Kyoto en 1997, marque le début d’une nouvelle phase qui est celle d'une politique concertée entre les États qui devait se concrétiser lors du sommet de Copenhague en 2009. Cette politique ne va pas sans heurts car elle remet en cause les choix de développement du Nord et du Sud et posent en particulier la question cruciale de l'énergie.
Ce problème ancien vient du rapport de l’homme avec la nature. L’action de l’Homme déséquilibre la nature par sa présence et de ses activités. C’est une prise de conscience du caractère limité et fragile du cadre naturel(I).Ainsi, il s’agit de proposer une nouvelle définition des rapports entre l’Homme et la nature impliquant une lutte contre le réchauffement avec un développement conscient et cohérent des forces productives adaptée à ce projet social de préservation de la planète.(II)
I/ Une prise de conscience récente d'une préoccupation ancienne.
A. Les précurseurs sur la question de l'environnement:
Edgard MORIN dit