environnement
1. Législatif
Pour ouvrir une parapharmacie, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme de pharmacien, ou une quelconque qualification professionnelle car ce n’est pas une activité médicale. Cependant certaines marques exigent qu’il y ait un pharmacien sur le lieu de vente, ainsi qu’une diététicienne parfois.
Les produits vendus en parapharmacie sont exclusivement des produits d'hygiène, de santé et de beauté. Il est interdit de vendre des médicaments et produits assimilés entrant dans le monopole des pharmacies : les aliments diététiques, les médicaments homéopathiques, les médicaments allopathiques, les huiles essentielles, tout médicament réservé à l'humain, les médicaments vétérinaires.
Les produits parapharmaceutiques sont couverts par une règlementation, leur fabrication répond à des normes strictes communes à l’ensemble des pays de l’union européenne. Leur sécurité relève de la responsabilité des fabricants et non du mode de distribution. On distingue les produits : d’hygiène et de soins : antiseptiques, les bains de bouche, les produits destinés aux lentilles de contacts, les pansements, les compresses. de confort : vitamines, mélanges vitaminés, plantes, compléments alimentaires divers. de diagnostic : autotests de grossesse, glycémie… divers : crème à l’arnica, gels défatigants, crèmes chauffantes… acaricides et insecticides destinés à être appliqués sur l’homme (lotions anti-poux, répulsifs moustiques…
La parapharmacie est confrontée à une réglementation de plus en plus restrictive concernant les allégations, ce sont des indications à but publicitaire, faisant croire qu'un produit à des vertus scientifiquement non prouvées sur la santé.
Par exemple les allégations de santé qui peuvent s’avérer trompeuses pour le consommateur, comme :
« contribue au renforcement des défenses naturelles »,
« antioxydant »,
« à un impact positif sur la santé osseuse »
Ou encore les allégations nutritionnelles qui informent de la