Epicure
La physique[->0] (principes, méthode, constitution du monde) d'Épicure est exposée dans la Lettre à Hérodote[->1]. La Lettre à Pythoclès[->2], quant à elle, est plus axée sur l'études des météores[->3] ou phénomènes naturels (cyclone, foudre...). Épicure était un philosophe[->4], mais comme presque tous les philosophes de l'Antiquité[->5], il était aussi un astronome[->6] et un physicien. Selon lui, une juste compréhension de l'univers[->7] permet de mener une vie heureuse[->8] : « Si la crainte des météores et la peur que la mort ne soit quelque chose pour nous, ainsi que l'ignorance des limites des douleurs et des désirs, ne venaient gêner notre vie, nous n'aurions nullement besoin de physique. »
Problèmes fondamentaux de l'éthique
L'éthique d'Épicure est exposée principalement dans la Lettre à Ménécée[->9] et les Maximes capitales. La morale[->10] épicurienne est une morale qui fait du plaisir le bien[->11] et l'origine de la vertu, et de la douleur le mal[->12] (la privation de bien). Il faut chercher a atteindre l'ataraxie[->13]. Kant[->14] critiquera la morale épicurienne (et stoïcienne[->15]) au motif que la vertu peut aller contre le bonheur personnel. s'il est nécessaire que nous agissions comme nous le faisons, nous ne sommes pas responsables de nos actions. C'est pourquoi nous avons vu qu'Épicure avait introduit le clinamen. Il pense également que nous pouvons contrôler les déterminations physiques.
Bonheur et plaisir
Cette doctrine est souvent interprétée à tort comme une philosophie de « bon vivant » cherchant le plaisir avec excès. En réalité, il s'agit d'une philosophie d'équilibre fondée sur l'idée que toute