Epicure est né en 341 avant JC dans une famille modeste sur l’ile de Samos (colonie grecque). Il est né à l’époque de la décadence grecque, l’empire était disloqué à cause de la mort d’Alexandre le Grand, et son prénom signifie « celui qui porte secours ». De 14 à 18ans il est formé par Pamphile, un disciple de Platon, mais il sera surtout marqué par l’enseignement de Démocrite, qui lui fera découvrir l’atomisme, c’est donc à lui qu’il doit sa conception matérialiste. C’est le 1er penseur qui assure que dans la nature il n’y a que du vide et des atomes. Il fonde une école « mytilène » et en -306 il inaugura à Athènes une communauté appelée « Le jardin », ouverte à tous, qui prône l’amitié et la vie simple, mais qui s’oppose la communauté stoïcienne. L’œuvre d’Epicure est immense mais pourtant il ne nous reste de son travail que 3 lettres et des maximes qui traitent principalement de la logique, la physique et l’éthique. Epicure entretenait des relations épistolaires avec les membres du « jardin » et Ménécée était l’un deux. Cette lettre a été écrite dans une période d’inquiétude car l’empire se disloque après la mort d’Alexandre le Grand. Dans cette lettre apparait la doctrine des épicuriens, que l’on qualifie de « morale eudémoniste hédoniste » (eudémoniste signifie que le bonheur est le but de la vie, et hédoniste est la doctrine du plaisir), la morale des épicuriens est donc celle du bonheur suprême, et pour être heureux il faut suivre le « quadruple remède » qu’il a instauré.

Le mot bonheur signifie « de bonne augure », il transparait donc une partie de chance, de hasard dans le bonheur, comme s’il ne dépendait pas de nous d’être heureux. Pas pour Epicure, nous allons donc voir comment peut-on atteindre le bonheur selon Epicure ?

1ère partie : « c’est un grand bien…désordre de l’âme » Le bonheur : but de la vie.

2ème partie « Au principe...de