Episode de la tempête chant v
Nous étudierons la tempête en elle-même puis la psychologie que subit Ulysse dans ce passage.
Tout d’abord la mer est le seul moyen que détient Ulysse pour rentrer en Ithaque mais ce qui signifie aussi un lieu de tous dangers pour lui. Puisque la mer est le domaine de Poséidon « le puissant Ebranleur des terres » et ne pouvant empêcher le retour d’Ulysse dans sa patrie, le Dieu des mers ne peut seulement que le retarder ainsi il provoque des tempêtes contre lui.
Ces tempêtes sont décrites avec une telle précisions qu’il est facile pour le lecteur de s’imaginer la scène, notamment grâce aux comparaisons tels que « la houle au gré des courants l’emportait de-ci de-là comme quand, au temps des fruits, le Borée balaie les charbons » ou bien « Tantôt c’était Notos qui le jetait au Borée, tantôt c’était l’Euros qui le renvoyait au Zéphyre ». De plus le champ lexical de la violence accentue la férocité des tempêtes, provoquaient par « l’Ebranleur de la terre », particulièrement avec les verbes « déchaina, s’abattirent, souleva » mais aussi par la personnification « des vents accourus en tempête ».
De nombreuses hyperboles dans la description des éléments naturels renforcent la vision des tempêtes tels que « le puissant Poséidon souleva une énorme, terrible lame, en voûte, qui croula sur lui » ou une « terrible lame, vagues énormes, l’assaut de la puissante lame».
Ce qui donne une dimension épique notamment grâce à l’arrivée de la Déesse Ino venue au secours d’Ulysse prit de « pitié ». Elle lui donna un voile pour ainsi ne « plus craindre la souffrance ni la mort » Le combat d’Ulysse contre la tempête de