Epée
Très Sage Athirsata,
Mes BB:. AA:. FF:. et BB:. AA:. SS:. Chevaliers,
Je vous ferai part de mes réflexions suivantes :
1. La présentation générale des épées
p. 1
2. La comparaison des épées en Occident et en Orient p. 5
3. A travers deux millénaires : vers l’an zéro de l’ère chrétienne p. 6
4. L’évolution de l’épée
p. 6
5. Quelques armes du XVIe siècle
p.14
6. Les épées en Orient et en Afrique
p.25
7. Le symbolisme de l’épée
p.35
8. L’Epée au grade de Compagnon
p.41
9. L’Epée (documentation retrouvée)
p.44
Dans la forme définitive, l’épée apparaît comme une arme d’estoc et de taille, possédant une longue lame ainsi qu’un double tranchant (parfois, il y a un seul tranchant pour les épées à usage spécifique).
1. Présentation générale :
Née peut-être 2000 ans avant Jésus-Christ et dérivée du poignard grâce à la résolution des difficultés techniques posées par la fabrication d’une longue lame, suffisamment rigide et garantissant une résistance satisfaisante sous l’impact d’un coup, elle fut initialement une excellente arme d’estoc, comme l’attestent le système d’insertion de la lame dans la poignée par le biais d’une encoche peu profonde pratiquée dans cette dernière, et la fixation de la lame dans ce trou moyennant trois rivets rabattus.
Ce système permettait d’absorber et de supporter des contraintes même considérables lorsque celles-ci étaient parallèles à l’axe de la lame, mais s’avérait totalement inefficace quand les forces étaient appliquées perpendiculairement. On franchit un pas en équipant les lames d’un prolongement aminci à l’extrémité opposée à la pointe, dite “soie”, sur laquelle on pouvait introduire un manche, ou bien en coulant la lame et la poignée d’une seule pièce. On obtient ainsi une arme assemblée solidement et supportant très bien les pressions les mécaniques résultant soit de coups d’estoc, soit de coups du tranchant ou de fendants à la poitrine.
S’agissant de la