Ergonomie IHM

1288 mots 6 pages
Nicole Lompré , mailto:nicole.lompre@univ-pau.fr
Ingénieur CNRS, Docteur en Psychologie Ergonomique
Laboratoire Société Environnement Territoire, http://www.univ -pau.fr/RECHERCHE/SET
UMR 5603 du CNRS et Université de Pau, 64000 PAU
Tél : 05 59 92 31 20 Fax : 05 59 80 83 39

Démarche pour l’évaluation ergonomique
La démarche d’évaluation ergonomique d’une maquette s’effectue selon 6 phases bien identifiées :
1.
2.
3.
4.
5.
6.

Analyse du travail et besoins métiers
Sélection d’un panel représentatif des futurs utilisateurs
Elaboration d’un scénario de tâches
Bancs de tests, observations et entretiens
Analyse des données
Diagnostic, rapport de synthèse

ANALYSE DU TRAVAIL ET BESOINS METIERS
L’analyse du travail est un concept clé pour l’ergonome qui centre ses analyses sur les processus cognitifs mis en jeu par les opérateurs, c’est-à-dire les connaissances utilisées pour réaliser une tâche, la perception, les raisonnements, la représentation mentale construite en fonction de l’expérience..
L’approche la plus immédiate du travail est l’observation : l’ergonome se rend sur le site de travail, analyse la façon dont procède une personne, note les actions réalisées, les informations utilisées, les difficultés rencontrées selon les contextes de travail. Il suscite des explications (verbalisations) au cours de l’activité, si possible, ou procède à des entretiens complémentaires.
Les commentaires des opérateurs aident à comprendre les objectifs de travail, les raisonnements mis en œuvre, les stratégies, l’ordre des informations utilisées, l’enchaînement nécessaire des différentes tâches, etc… Cette représentation mentale du travail, appelée aussi « image opérative », est organisée en fonction des actions à entreprendre : c’est une représentation de la réalité, simplifiée et déformée de ce qui est fonctionnellement significatif pour l’opérateur.
A partir de ses observations, l’ergonome peut ainsi mieux représenter les objets du travail sur une maquette. De plus, l’approche

en relation