Eric emmanuel schmitt "lorsque j'étais une oeuvre d'art " la parole le fait de parler ou non
Relevé de passages :
p27 « Pensant que mon heure […] sa tasse vide et m'oublia. » p91-95 « Pendant les premiers mètres[...] Mélinda claqua la porte. » p102 « Mélinda revint coucher avec moi à la condition que je ne parlerai pas .» p124 « Je hurle que je ne veux pas qu'on me touche[...] Je m'agite. » p171-172 « -Est-ce que ça vaut le coup[...]Je ne bronchai pas. »
Quelle est l'importance de la parole et du fait de parler ou non dans le roman d'Eric Emmanuel Schmitt Lorsque j'étais une œuvre d'art . Selon le dictionnaire Larousse, la parole se définit comme la faculté naturelle de parler. La parole est donnée à tout être humain. Parler fait partie des libertés accordées à l'homme dès sa naissance. On accorde de l'importance au nouveau né dès son premier cri et cette attention se poursuit tout au long de sa petite enfance. Le langage se structure et permet l'échange et la communication de l'enfant avec son entourage. C'est surement ce manque d'attention dont à souffert Tazio, personnage principal du livre. Il n'avait pas la beauté physique de ses frères et c'est au collège qu'il s'est rendu compte de « l'écart » . L'arrivée de Zeus Peter Lama marque un tournant de sa vie, il tourne le dos à son existence en temps que Firreli et démarre une nouvelle vie en temps que Adam Bis. Cette transformation attire toute l'attention sur lui et Zeus Peter Lama, mais elle a un coût , sa parole. En effet il passe au statut d'objet et donc il n'est plus censé avoir la faculté de parler. Comme en témoigne le passage avec Mélinda pendant lequel il ne parle pas, jusqu'au moment où il s'exprime, provocant la panique chez la jeune femme ( p.91-95 ligne 26 à 19) ; car une œuvre d'art ne parle pas (p.102 ligne 19-20) : « Mélinda revint coucher avec moi à la condition que je ne parlerai pas. » Par la suite le fait qu'il s'exprime ne choque plus, comme par exemple à Tokyo où sur le plateau télévisé il