Ernest rutherford
Ernest Rutherford est le quatrième des douze enfants de James et Martha Rutherford. Son père était fermier, mais aussi mécanicien, ingénieur, voire meunier, tandis que sa mère, avant leur mariage, était institutrice. Tous deux tenaient à ce que leurs enfants reçoivent une bonne éducation et puissent poursuivre des études. Ernest se distingue très tôt par sa curiosité et ses dons pour l'arithmétique, encouragé en cela par ses parents et par son instituteur. Au bout de sa troisième année au collège, il termine premier dans toutes les matières, ce qui lui permet d'entrer à l'université au Canterbury College tout en continuant à pratiquer le rugby et en fréquentant plusieurs clubs scientifiques et intellectuels. Ses premières recherches montrent que le fer peut être magnétisé par les hautes fréquences, ce qui constitue en soi une découverte. Le détecteur magnétique de réception des ondes radios est annoncé au public le 12 juin 1902, par l'intermédiaire du « Proceedings of the Royal Society». Ses excellents résultats scolaires lui permettent de poursuivre ses études et ses recherches pendant cinq ans dans cette université, qui lui avait attribué la seule bourse de Nouvelle-Zélande pour étudier les mathématiques. Il survit pendant sa dernière année en donnant des cours. Il obtient le titre de maîtrise ès arts, avec une double première classe en mathématiques et en physique. En 1894, il obtient le titre de baccalauréat ès sciences, ce qui lui permet de poursuivre ses études en Angleterre au laboratoire Cavendish à Cambridge sous la direction du découvreur de l'électron, J. J. Thomson à partir de 1895. Il est le premier étudiant venant d'outre-mer à ce faire. Avant de quitter la Nouvelle-Zélande, il se fiance avec Mary Newton, une jeune fille de Christchurch.
A Cambridge ou il est resté pendant 3 ans