Esclavage
Pourquoi refuser l'esclavage? La question doit-elle vraiment être posée? L'esclavage est défini comme le fait de soumettre un homme à un autre : le code noir de Louis XIV définit l'esclave comme un bien meuble, une sorte de propriétaire privée. L'esclavage instaure un rapport de domination arbitraire entre un homme et un autre en prétextant des couleur s de peux, de religion ou autres. Pourquoi refuser l'esclavage? Pourquoi l'esclavage a-t-il été accepté, toléré, voire légitimé? L'esclavage est véritablement la négation de l'homme par l'homme, et au-delà la négation de ce qu'il y a de plus humain en l'homme. Refuser l'esclavage n'est-ce pas refuser la mort de la liberté? Le problème de l'esclavage pose celui de l'égalité et de l'acceptation de la différence entre les hommes.
S'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir ; et si l'on n'est plus forcé d'obéir, on n'y est plus obligé. On voit donc que ce mot de droit n'ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout. (..) Convenons donc que force ne fait pas droit, et qu'on n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes". 2. L'asservissement moderne des hommes Texte K. MARX, Critique du programme de Gotha. «Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l'asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l'opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel ; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement