Esclave postmoderne
Dans le roman 99 francs, Frédéric Beigbeder dresse une critique propagandiste de la publicité. Il dénonce le fait que, de nos jours, tout a une valeur marchande. Beigbeder ne critique pas seulement la publicité, mais aussi le monde moderne en général. Il réduit les individus au niveau de simple objet, un être sans humanité. Dans le texte suivant, je dresserais une analyse critique du roman 99 francs, dans un premier temps à l’aide d’exemple du texte et dans un deuxième temps de façon plus personnelle.
En premier lieu, Beigbeder nous présente l’être humain comme un être extrêmement superficiel. Il le décrit comme étant purement égoïste, lâche, ainsi que matérialiste. Par exemple, au chapitre 4, il écrit « Pour la première fois dans l’histoire de la planète Terre, les humains de tous les pays avaient le même but : gagner suffisamment d’argent pour pouvoir ressembler à une publicité. Le reste était secondaire, ils ne seraient pas là pour en subir les conséquences. » Le fait que les individus veulent ressembler à une publicité, les réduit à des hommes sans humanité, sans identité propre. Ils deviennent des objets, des stéréotypes, de simple idéal, mais ô combien superficiel ? Car Dieu sait que ce n’est pas parce que l’on est beau de l’extérieur que ça en est de même à l’intérieur. De plus, dans le roman, les personnages ont tous des valeurs futiles telles que l’argent, le pouvoir, la réussite, ils ne prennent jamais leur responsabilité. Octave est le meilleur exemple pour le prouver, il n’a pas su prendre ses responsabilités face à la grossesse de Sophie et maintenant il a perdu sa copine et sa fille. Octave est incapable d’élevé un enfant, car il en est lui-même un : « Je suis incapable d’élevé un enfant, car j’en suis un moi-même… Je suis mon propre fils… Chaque matin, je me donne la vie… Je n’ai pas eu de père, comment veux-tu que j’fen sois un… » Dans le roman, les personnages rêvent tous de liberté, ils croient que lorsqu’ils seront