La chaîne catalane surpasse la croissance des leaders espagnoles de la mode : un produit avec un public différencié et l'ouverture agressive de magasins ce sont les clés de son développement.

Thomas Meyer est l'un des nouveaux entrepreneurs sans visage de la Catalogne. Si jusqu'à il y a trois ans des photographies d'Isak Andic n'existaient pas, proprietario de la Manche, maintenant il est le fondateur de la chaîne inégale celui qui garde sa vie dans une intimité la plus jalouse. Meyer est le responsable, dans l'ombre, de la croissance de l'un des derniers phénomènes de la mode espagnole, qui augmente ses ventes tandis que la chute de la consommation impacte directement chez des géants comme Inditex. Qui est le secret d'Inégal pour se maintenir exempt à la crise ?

Le fondateur de desigual, d'une origine suisse, une forme part du groupe d'entrepreneurs textiles qui ont initié sa trajectoire en vendant en gros à Barcelone. "Il(elle) porte trente ans dans le secteur, est monté et a baissé et sait réagir comme", explique l'un de ses concurrents.
Ils(Elles) racontent que Meyer vendait des tee-shirts en IBIZA jusqu'à ce que je me déplace à la capitale catalane et fonde desigual en 1984. Le cinéaste Isabelle Coixet a été la créatrice du slogan "desigual, ce n'est pas le même".

Après quelques premières années de succès, la marque est tombée dans l'oubli, jusqu'à ce qu'en 2002 Meyer a décidé de donner un nouveau coup à l'entreprise. Pour être à la tête de ce nouveau processus de croissance, le Suisse a incorporé l'entreprise à Manel Adell, maintenant un directeur général de la compagnie. Formé dans Agrolimen, Cadbury-Schweppes et Bang*Olfusen, Adell s'est converti en visage visible d'Inégal, comme il succède Enric Casi dans la Manche. Il y a encore plus de coïncidence entre la Manche et desigual : Si Isak Andic travaille près de son frère, Nahman, Meyer le fait près de ses frères, Chritian et Daniel. Le premier d'eux se charge de l'expansion de