EL VIENTO DE LA LUNA

Je me suis habillé – la chemise, le pantalon large, les sandales – et ……………………………………………………………. depuis l’étage le plus haut de la maison, où je vis seul depuis que mon oncle Pierre s’est marié. Je parcours l’étage .……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………. et on aligne les pots en terre avec des mets conservés dans une huile : tranches et des côtes de porc, des chapelets de chorizos …………. et rouges. ………………………………………., ……………………………………… diurne des adultes et du travail, où se situe la cuisine, la chambre en hiver qu’on appelait le bureau, l’écurie des mules, la basse - cour avec la treille et la citerne, avec la maisonnette des toilettes. Dans la basse-cour, il y a aussi le puits où nous retirons l’eau salée qui nous sert pour se laver, pour arroser les plantes et pour en donner aux animaux, et tout au fond, les cages pour les lapins et les poulets, l’écurie la plus petite dans laquelle se trouvent les cochons et un des veaux que mon père a élevé. Dans cette écurie, parfumée de fumier, il y a un coin doux de paille dans lequel les poules mettent leurs œufs et dans lequel elles s’assoient parfois de façon majestueuse pour couver. Avant de dîner, on m’envoie regarder s’il y a de nouveaux œufs qui ont été pondus, et moi, je vais à l’écurie qui est au fond de la basse-cour et je reste un moment immobile jusqu’à ce que mes yeux s’habituent à l’ombre. Le veau mugit, le porc grogne et fouille dans sa porcherie, une souris se glisse furtivement entre les tas de bois d’olivier, et dans le coin, sur la paille chaude, une des poules vient de pondre un œuf, un œuf avec une coquille claire, grande, avec sa forme aussi détaillée qu’un ellipse planétaire. Quand je le prends avec beaucoup de soin entre mes doigts et que l’œuf devient chaud quand je le couvre dans le creux de ma main, il a une température légèrement