Essai critique marx
Howard Zinn. Ce monologue met en scène Carl Marx, qui revient dans le quartier de
Soho à New York deux cents ans après son “Manifeste du parti communiste” et qui prend
le public à témoin que les choses n’ont pas changé depuis la parution de son livre : le
monde est toujours gouverné par le capitalisme. En effet, une minorité s’enrichit toujours
sur le dos d’une majorité, et les frontières entre les pays sont maintenues pour favoriser
cet enrichissement. Cependant, contrairement à ce qu'avance l'auteur, les faits sont
sensiblement grossis de façon alarmante, le capitalisme en soi n’est pas une mauvaise
chose surtout si on le compare au communisme qui a existé en URSS à une certaine
époque et qui ressemblait plus à une dictature.
La différence de classes sociales existe toujours : une minorité de personnes dirige
le monde pendant que la majorité vit dans la misère. Certaines personnes ou pays n'ont
même pas le strict minimum pour vivre alors que d'autres vivent dans l'opulence. Le
progrès a permis de moderniser notre vie quotidienne : l'électricité, les moyens de
transport, etc..., mais tout le monde n'a pas encore accès, ou du moins à part égale, à cette
modernisation. Les riches sont minoritaires par rapport aux pauvres et n'ont qu'un but : le
profit. Le gouvernement actuel ne tient pas compte des écrits de Marx qui pensait que si
chaque individu avait ce dont il a besoin dans la société, tout se récoulerait beaucoup
mieux. Quant au "système de libre entreprise", il n'a contribué qu'à rendre les hommes
esclaves d'une minorité. Selon l'auteur, qui exprime son opinion par le biais de Marx, le
capitalisme n'est qu'un système malade que l'on soigne par des médicaments alors qu'on
sait qu'on ne pourra jamais le guérir. Seul le profit a sa place dans ce système et cela au
détriment du bien-être social