Rédaction d’un essai à partir de la Controverse de Valladolid Du rire, de l’Homme Par la lecture de la Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, j’ai été particulièrement marquée par un passage portant sur le rire. Je me suis en effet sentie interpellée par la remise en question de l’humanité des Indiens. Leur passivité et leur incompréhension face aux attitudes d’un bouffon les priveraient-ils dont d’une sensibilité et d’une âme humaine ? A travers mon analyse, je m’interroge de la manière la plus personnelle et la plus authentique possible sur l’origine du déclenchement du rire chez des individus différents et la relativité que nous pourrions lui attribuer. Certes, personne ne pourra le contredire : le rire est incontestablement une faculté qui ne se que distingue chez l’Homme.
Selon Rabelais, le rire est le propre de l’Homme. Que ce soit par sa forme ou sa tonalité, nous somme tous, êtres humains, liés par cette extraordinaire manifestation physiologique. En effet l’Homme possède cette aptitude à rire car il sait penser, interpréter ; on pourrait dire « Je raisonne, donc je sais rire ». Aussi, d’après Aristote, seul d’entre les animaux, l’Homme a la parole. J’ai appris par l’étude du grec que les termes « parole » et « raison » sont étymologiquement liés par le même mot : « logos », ce qui traduit une liaison étroite et logique entre l’Homme, la raison et la parole et de ce fait on peut en conclure que le rire est inhérent à l’Homme. Avez-vous déjà entendu un quelconque animal s’esclaffer ? La capacité de rire nous distingue indéniablement des autres créatures vivantes.
Selon moi, le rire est lié à une disposition de l’esprit qui attribue un caractère comique à un fait venant de se dérouler ou à des paroles entendues. Ainsi, sauf folie, on ne rie pas de tout et de rien à n’importe quel moment ! Le rire se prête à un contexte particulier, à la perception, à la lecture de faits qui dans notre logique et nos connaissances ne