essai souvenir et nostalgie
Pensez-vous que le souvenir de la disparition d’un être cher entraine toujours le malheur et le désespoir ?
Exprimez votre point de vue au moyen d’arguments en les appuyant par des exemples.
La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille, elle est faite de joie et de peine, d’espoir et de désespoir, d’amour et de haine, c’est sa complexité qui fait sa richesse. Néanmoins, elle peut nous arracher à ceux qu’on aime et à ceux qu’on vit sous leur ombre. Mais cela veut-il dire que la mort d’un être cher soit toujours une source de malheur ? Ou plutôt elle peut créer en nous des facultés susceptibles d’embellir notre vie et nous faire promouvoir vers le droit chemin.
Certes, la disparition d’un être cher est dans la plupart des cas une source de malheur selon beaucoup de gens.
D’ailleurs, le sort tragique d’un enfant qui perd son père et reste seul à affronter les épouvantails de la vie n’est pas chose facile à supporter. Donc la perte d’un être chère est à l’origine d’une perdition totale qui marque à la fois le présent et l’avenir.
Mais je suis tout à fait convaincu que la perte d’un être cher quoique douloureuse qu’elle soit elle finit toujours par se transformer en souvenir générateur d’espoir et de joie de vivre.
D’abord, comme dit Joubert : « il faut compenser l’absence par le souvenir puisque la mémoire est le miroir où nous regardons les absents ». Ces propos montrent que la mort nous entraine dans un monde paradoxal, un amalgame de tristesse et de joie de vivre. Mais la tristesse reste cachée dans le cœur et la joie de vivre gagne la surface pour ponctuer chaque évolution qui nous rapproche de la personne qu’on a aimée et qu’on a perdue.
De plus, le souvenir d’un être cher devient une occasion pour ressusciter des sentiments et des sensations qu’on a vécus dans le passé. En effet, le rappel d’un