Essai d'art contemporain
L’Art Contemporain 2/5 : Le Concept du beau.
Les nouveaux chemins de la connaissance proposent une semaine de réflexion sur l’art ; débattent ce jour Alain Fleisher et Patrice Maniglier philosophe (à propos du beau, du concept et du sensible dans l’art contemporain) autour de la question clef : « à quoi pense l’art contemporain ? ». On se demande si cet art est pensé ou même puisse évoquer une idée. Historiquement l’art à toujours été pensé mais aujourd’hui stimule t’il toujours nos sens ou notre réflexion ? à quoi pense un art qui donne à penser plutôt qu’à être pensé et senti ?
Si on regarde l’histoire, la pensée à toujours initié l’art en résonnance suivant les époques avec la religion, le cosmos, la philosophie et la nature. Mais l’artiste actuel est dans la situation où il se demande ce qu’il va pouvoir conquérir et rendre art.
L’évolution artistique laisse t’elle place au concept plutôt qu’a la beauté (à la réflexion plutôt qu’a l’émerveillement des sens) ? Est-ce une involution de la beauté face à un art conceptuel ou art « intelligent ». L’art se donne comme but le concept ce qui est une révolution dans la problématique de l’art. Aujourd’hui celui-ci peut développer notre activité cérébrale, on peut s’en mettre pleins les neurones comme avant on s’en mettait plein la vue avec l’art restreint à l’émerveillement des sens.
La spéculation financière d’un monochrome ou d’une boite de Brillo, démontre que n’importe quel objet du moment que l’artiste s’en empare et le place dans un musé peut devenir de l’art. De plus cet art trivial devient victime de l’offre et la demande du marché ce qui rend fictif sa valeur d’art. Les « snobs », adhèrent tout de suite à la nouveauté et se vantent des mérites de leurs originalité ce qui contribue à la spéculation des œuvres d’art. Ce que résume Kant, « un art qui pense