essai

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En 2012, environ 10 % de l'électricité mondiale était d'origine nucléaire2.
Les centrales électriques : Toutes sont basées sur le même principe : faire tourner une turbine couplée à un alternateur qui fabrique de l’électricité. La différence de fonctionnement se situe au niveau de l’entraînement de la turbine. Dans les centrales nucléaires, les noyaux d’uranium remplacent le combustible fossile. L’énergie dégagée sera utilisée pour produire de la vapeur d’eau laquelle, de la même manière que dans les centrales thermiques, peut activer la turbine.
La fission nucléaire est l’éclatement d’un noyau instable en deux noyaux plus légers appelés produits de fission et libération de particules (en particulier d’autres neutrons). L’éclatement s’accompagne de chaleur donc d’énergie.
Le noyau d’uranium 235 absorbe un neutron, qui le coupe en deux. Cette fission entraîne la libération de deux ou trois autres neutrons, qui à leur tour vont créer la fission d’autres noyaux. C’est une réaction en chaine ! Elle dégage une énergie gigantesque : par exemple 1 gramme d’uranium 235 libère autant d’énergie que la combustion de plusieurs tonnes de charbon ! Le problème est que les neutrons libérés par la fission d’un noyau en deux entraînent une quantité d’énergie tellement grande qu’il faut réussir à ralentir le processus pour espérer créer une réaction en chaine.
Dans un réacteur nucléaire, la réaction en chaîne est maîtrisée pour maintenir un rythme de fissions constant. C’est-à-dire que sur les deux ou trois neutrons libérés lors d’une fission, seul l’un d’entre eux en provoque une nouvelle, les autres étant capturés. Un équilibre doit être atteint : une fission donne une fission, qui donne une fission, qui donne une fission, etc. (et non pas une fission donne deux fissions qui donnent quatre fissions, qui donnent huit fissions, etc.). La quantité de chaleur libérée à chaque seconde dans la masse d’uranium est ainsi parfaitement contrôlée.
Le graphite est utilisé pour

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