Essai
Si cette lettre te parvient un jour, ne me juge pas sur ma calligraphie ou ma façon d’écrire, je ne doute même pas que tout doit être différent dans cette langue qui ne cesse de changer, à mon plus grand regret! Entre toi et moi, qui ne nous connaissons pas, je crois que l’important n’est pas la façon de communiquer mais plutôt le message qui doit être reçu. Dans la société où je vis actuellement, les gens se laissent arrêter par de simples barrières culturelles et rares sont ceux qui les traversent afin de recevoir le message. C’est en quelques sortes une ville où chacun vie pour soi et n’est concerné par rien d’autre que ses propres intérêts. Dans cette ère individualiste et capitaliste où l’on fait la promotion de la publicité et de la consommation, il est difficile d’imaginer que les gens s’intéresseront au bien-être des autres. Nous sommes ce que la société a fait de nous en tant que masse. Mais bon ne généralisons rien, mon but n’est pas de t’amener à être dégouté par ce que je dis mais plutôt de pouvoir te faire une idée sur la ville qu’était Montréal. Il ne faut cependant pas nier qu’a cours des dernières décennies, partout dans le monde, que ce soit sur le plan politique, social ou économique,