Est-ce le doute ou la certitude qui qualifie l’état d’esprit du savant ?
La science est une activité sociale, tout comme l’art, ou le commerce. Elle n’échappe pas aux certitudes, aux modes et aux idéologies. Le savant est avant tout un homme en chair et en os. Or, l’esprit du scientifique s’oppose aux croyances et aux préjugés. La science n’a que faire des opinions. Elle ne considère que ce qui peut être reconnue scientifiquement. Le savant, le scientifique est prêt à changer d’avis si l’expérience démontre qu’une hypothèse est fausse par le biais du doute. Le problème est donc le suivant ; le scientifique, le savant, peut-il échapper aux certitudes ? Dans un 1er temps, nous verrons que l’homme de science, le savant, n’est pas un personnage idéal et qu’il subit l’influences de certaines certitudes. Puis, dans une 2° partie, nous montrerons que but de la science est de rejeter les certitudes pour parvenir à une vision objective de la réalité. L’environnement et la société accompagnés de leurs certitudes influent sur l’activité scientifique, en effet les premiers « grands » scientifiques sont originaires de Grèce, tels que les mathématiciens Pythagore, Platon et Aristote, ou encore Anaximandre qui fut l’un des premiers à essayer de donner une explication rationnelle du monde. Or, la Grèce n’était pas le seul empire important de l’antiquité, nous pouvons compter à la même époque la Perse ou la Chine, dans ce cas qu’est-qui justifie que la Grèce à majoritaire put *accroître* dans le domaine scientifique. Et bien pour expliquer ce phénomène le biochimiste Joseph Needham explique que si la science ne s’est pas développée en Chine ou en Perse, mais en Grèce, c’est parce que le pouvoir était hostile au développement d’une pensée rationnelle indépendante. Nous pouvons conclure que la science dépend étroitement de choix politiques et que ces choix relèvent autant de la nécessité que de certitudes purement idéologiques.
Qui plus est, en science, comme