Est-ce un devoir de rechercher le bonheur?
« Agit toujours de manière à ce qu’il en résulte le maximum de bonheur », Jérémy Bentham (1748-1832). Bien sûr chaque homme, recherche le bonheur, et pour ce faire, il essaye d’agir en fonction de ce dernier, de manière à le provoquer, ainsi, chaque action de chaque être humain est contrôlée pour qu’elle soit la meilleure possible et chaque acte est réfléchis, le plus souvent, pour éviter de commettre une erreur et se rapprocher le plus de la satisfaction, et donc du bonheur. Jérémy Bentham est le fondateur de l’utilitarisme, ou l’utilité est le seul critère de la morale : une action est bonne dans la mesure ou elle contribue au bonheur de chacun et au plus grand nombre. Quelle est la définition de ce bonheur même ? Est-il accessible ? Comment se traduit-il ? Pour Kant, il est impossible de donner une définition universelle du bonheur, en effet chacun en a une conception différente, mais qu’est-ce qui définit alors cette sensation ? Comment sait-on que nous avons trouvé le bonheur ? Le bonheur est avant tout, un état de paix et de sérénité par l’absence de trouble, ce qui le diffère de plaisir et de la joie, car évidemment dans le bonheur nous ressentons le plaisir et la joie mais ceci n’est pas réciproque, dans les plaisir et la joie on ne trouve pas forcément le bonheur ; la joie et le plaisir sont des événements, ils sont multiples, éphémères, et ponctuels alors que le bonheur est considéré comme une satisfaction complètes des plaisirs, il est permanent et continu. Devoir et bonheur peuvent être considérés comme une association contradictoire, le devoir est l’acte moral par excellence, il se veut d’aller contre ses désir et ses sentiments. Quand l’homme entend le mot devoir, il l’associe automatiquement au mot obligation et contrainte, une idée de désagrément qui s’oppose donc au plaisir. En effet l’étymologie de devoir est « debere » en latin, ce qui signifie « avoir une dette envers quelqu’un », devoir quelque