Est-on maitre de sa vie?
Certes il est impossible pour l’homme d’être le maître absolu de l’univers : même Dark Vador n’est pas Dieu. Du moins l’homme peut-il caresser l’espoir d’être maître de sa propre vie : ne pas avoir raté sa vie, ne serait-ce tout simplement être parvenue à ses fins, avoir, quelques soient les évènements, été assez fort pour s’imposer face au destin ? Ainsi, c’est du moins ce que l’on croit au premier abord, la question renvoie à un problème de fait : avons-nous assez de pouvoir, de puissance pour être maîtres de nos vies ? La difficulté serait alors de savoir comment acquérir assez de pouvoir pour parvenir à cette fin idéale. Cependant, dès que l’on réfléchit, le problème se complique : la liberté humaine, ici en question, ne rencontre pas seulement des contraintes extérieures qu’il faudrait annihiler, mais aussi une sorte de contrainte intérieure, qui oblige la volonté à ne pas faire n’importe quoi. La question serait donc plutôt en quel sens est-on le maître de sa vie.
Pour répondre à ces différents problèmes nous allons voir dans un premier temps que l’Homme n’est pas maître de sa vie, il est sous influence ; mais aussi dans un deuxième temps, qu’il arrive à dépasser ces contraintes et que finalement c’est sa liberté qui permet d’affirmer le contraire.
I. L’Homme est un être dominé, influencé et sous contraintes
1. L’Homme dominé physiquement
Avec l’avènement de la post modernité, le comportement des individus a changé, il s’est transformé. Mais, pas seulement en fait : c’est la société elle-même qui a changé.
Ainsi on peut apercevoir à travers le livre 1984 de George Orwell, cette idée de bouleversement. Les individus ne sont plus les maîtres de leurs vies, ils sont contrôlés, surveillés par le Big Brother (Big Brother is watching you). Les individus ne peuvent plus agir d’eux-mêmes, tous leurs choix sont soumis à l’approbation du Big Brother. Autrement dit, tous nos actes sont soumis non seulement à l’autorité (l’Etat) mais