Et si John Lennon n'avait pas été assassiné ?
Le monde entier se souvient. John Lennon, membre des Beatles, se fait assassiné le 8 décembre 1980.
Ce dernier quittait son luxueux appartement près de Central Park, à New York, quand un inconnu a surgi dans la rue.
L’homme s’est présenté sous le nom de Mark David Chapman. Quelques secondes plus tard, «Mister Lennon» était abattu de cinq balles de revolver. Il n’avait alors que 40 ans.
Que ce serait-il passé si le gardien de l’immeuble avait été plus vigilant? Si Lennon n’avait pas quitté son appartement à ce moment précis? S’il avait réagi différemment? Ferait-il toujours de la musique? Les Beatles se seraient-ils réconciliés?
1981 : Lennon et Yoko Ono connaissent encore du succès avec Double Fantasy (album sorti en 1980 peu de temps avant sa mort). Ils partent en tournée, Lennon remontant sur scène pour la première fois depuis 1975. Il est surpris par la sympathie du public à son égard.
1984 : Toujours aussi productif et créatif, Lennon sort son quatrième album en quatre ans. En novembre, il refuse de se joindre au Band Aid de Bob Geldof, afin de faire une chanson caritative pour lutter contre la famine en Éthiopie. Laquelle ont participé entres autres Paul McCartney, Bono, George Michael, Sting, David Bowie ou encore Phil Collins.
L’été qui suit, Lennon assiste dans le public au Live Aid, le double concert humanitaire, également organisé pour venir en aide aux Éthiopiens. Et il déclare alors lors d’une interview «C’est une arnaque. Ce n’est pas normal de prétendre faire une œuvre humanitaire alors que ce sont les chanteurs qui bénéficient en vérité de ces spectacles. Je ne participerai jamais à cela!»
1988 : Les Beatles entrent au panthéon du Rock’n’roll. Contrairement à Paul McCartney qui boycotte l’événement à la suite d’un conflit avec ses anciens partenaires, Lennon prend la parole et fait un étrange discours dans lequel il met en avant Yoko Ono, dont les chansons ne sont selon lui que paix et amour.