« Et si la belgitude était une prodigieuse liberté pour la créativité ? »
Ouvrier dans une usine à Cockerill, il s'est découvert assez tard ce talent d'auteur-compositeur. Il a d'abord été musicien pour Julos Beaucarne, avec qui il a fait ses débuts sur scène. Le succès n'a pas tardé, et Jacques a quitté l'usine pour se consacrer à la chanson.
Je vais d’abord commencer par donner une définition de Belgitude qui nous vient du dictionnaire : « Ensemble des traits culturels propres à la Belgique; sentiment d’appartenance à la Belgique en tant qu’entité culturelle spécifique. ».
Le terme est apparu dans les années 1970-1980, par allusion au concept de négritude exprimé par Léopold Sédar Senghor.
La belgitude est donc une prodigieuse liberté pour la créativité ! En Belgique, n’ayant pas de figures emblématiques ni de grands classiques, l’art est plus libre. Les auteurs peuvent se permettre de travailler les genres qui sont considérés comme mineurs dans d’autres pays et même y exceller. L’existence de communautés linguistiques différentes au sein d’une même Belgique permet le brassage de cultures et ouvre donc un champ de créativité. Cette pluralité dans l’esprit belge autant dans la culture que dans la langue semble apporter une dimension créative que nous ne retrouvons pas dans des œuvres françaises ou autres. Cependant est-ce réellement parce qu’ils sont belges que certains artistes ont su libérer leur créativité ?
Personnellement j’en doute, car la belgitude est un concept très vague. De sorte qu’il est difficile de concevoir une expression
artistique de quelque chose qui est en soi