Eta nouvel attentat
Bastien Hugues (lefigaro.fr) avec agences
29/07/2009 | Mise à jour : 10:40 Réactions(31)
La puissance de la déflagration a littéralement ravagé la façade de la caserne de la garde civile espagnole. Crédit photo : AP.
L'explosion près d'une caserne de la garde civile mercredi matin a fait une quarantaine de blessés et généré d'importants dégâts matériels.
Capture GoogleMap.
C'est l'explosion d'une voiture piégée qui a réveillé brutalement, tôt ce matin, les habitants de Burgos, dans le nord de l'Espagne. L'attentat, qui a eu lieu vers 4 heures du matin devant la caserne de la garde civile espagnole, aurait fait au moins 48 blessés légers - parmi lesquels cinq enfants -, selon la télévision publique RTVE. 114 personnes se trouvaient à l'intérieur de l'immeuble au moment de la déflagration.
Le ministère de l'Intérieur n'était pas immédiatement joignable pour commenter l'information, mais la garde civile demeure une cible privilégiée de l'organisation séparatiste armée basque ETA, à laquelle la police attribue d'ores et déjà la responsabilité de l'attaque. Quelques heures après l'attentat, le préfet de la région de Burgos a cependant affirmé qu'il n'y avait a priori «pas eu d'appel d'avertissement» avant l'explosion, comme le fait parfois l'ETA pour permettre l'évacuation des lieux. En 41 ans d'attentats, l'organisation basque est tenue responsable de la mort de 826 personnes, dont 343 civils. Regardez les dernières images diffusées sur RTVE.
Les dégâts matériels seraient très importants, la radio nationale affirmant qu'une des façades de la caserne, haute de 14 étages, est totalement ravagée. La puissance de l'explosion aurait causé un cratère dans la chaussée. «La voiture utilisée pour cet attentat a été déplacée de quelque 70 mètres, ce qui donne une idée de la puissance de l'explosion», a souligné le représentant régional du ministère Miguel Alejo. La Croix-Rouge a installé un hôpital de campagne à